Quel placement pour 2018 ?
Quel est le meilleur placement ? Mes conseils pour bien placer son argent :
- Oubliez le livret A et le PEL
- Ne mettez pas toute votre épargne dans une assurance vie
- Pensez à épargner pour la retraite
- Sécurisez votre épargne
Concentrez-vous sur :
- L’immobilier locatif !
Le livret A : à 0,75%, ça ne vaut plus le coup
Le livret A continue à alimenter les conversations. Il fut au cœur de tous les débats l’année dernière, chacun ayant senti poindre l’excitation à l’annonce de son doublement de plafond. Toutefois, le dur retour à la réalité s’est amorcé avec la baisse programmée de son taux d’intérêt. Pour ceux qui ont loupés une étape, rappelons les grands principes du livret A à l’heure actuelle :
- Un taux de rémunération de 0,75%
- Un plafond de dépôt fixé à 22 950 euros
- Une fiscalité avantageuse et ultra compétitive : les intérêts ne sont pas imposables
Si vous ne voulez pas en démorde, voici comment sont calculés les intérêts :
Source : TnT Jeunes Actifs
Son taux va-t-il remonter ?
A ce jour, investir son argent dans un livret d’épargne réglementé reste une bonne opportunité de placement si vous êtes frileux, même avec le taux de 0,75 %. Pourquoi :
- L’épargne est sécurisé,
- Et l’argent gagné ne va pas venir alourdir sa déclaration d’impôt, surtout au moment où de fortes hausses sont annoncées.
Un petit historique de l’évolution des intérêts : vous allez être surpris !
La question que l’on doit se poser, c’est où va se situer la limite, et jusqu’où vous êtes prêt à descendre au niveau du taux de rendement ?
Le problème du livret A, c’est que sa rentabilité est calquée sur l’inflation. On voit mal celle-ci s’envoler. Notre conseil : si le taux baisse jusqu’à 0,5 %, passez votre chemin, le meilleur placement en 2018 se trouve ailleurs.
PEL 2018 : 1% de rémunération
Le taux du PEL fait grise mine. Ce placement est passé par tous les états ces dix dernières années. Il fût le meilleur ami de tous les français à la fin des années 90, avec un rendement dépassant les 5 %, puis l’ennemi juré, en redescendant à la normalité.
Le taux du PEL : champion de sa catégorie
Et si le meilleur placement financier restait quand même le PEL ? Le retour au premier plan du plan épargne logement est annoncé, explications :
Il suffit de jeter un œil sur les taux : livret A et LDD, même combat, et ils n’ont certainement pas fini de chuter. Même si les heures de gloires sont passées, quels sont les placements qui peuvent encore s’enorgueillir d’un tel taux ?
Il n’y a plus d’avantage à demander le prêt bonifié
Au départ, les jeunes couples, les débutants dans la vie active souscrivaient un PEL dans le but de réaliser un jour leur projet immobilier dans de bonnes conditions.
Les choses ont changé grâce à la baisse des taux des emprunts immobiliers, et si il est toujours possible de réaliser une acquisition immobilière à de meilleurs conditions, le plan épargne logement peut juste être considéré comme un placement épargne valable, rien de plus, et beaucoup l’utilise déjà comme tel.
Fiscalité
La fiscalité du PEL est moins avantageuse que celle du livret A, car même si les intérêts sont défiscalisés, l’épargnant n’échappera pas aux prélèvements sociaux de 15,5 %. Une fois ces derniers retranchés, on arrive quand même à un taux de rendement net intéressant.
A quel prêt immobilier ai-je le droit avec mon PEL ?
Le montant actuel qu’il est possible d’emprunter à des conditions attractives est de 92 000 euros, à condition de remplir les conditions pour cela.
Ce prêt est réservé à l’acquisition de sa résidence principale, mais pas seulement. En effet, possibilité d’utiliser les avantages de son PEL pour agrandir sa maison mais aussi pour acquérir un local commercial (si l’habitation principale est comprise).
L’assurance sur la vie : est-ce que ça rapporte encore ?
Il fallait bien que cela arrive. Le placement préféré des français, grâce notamment à sa fiscalité, n’est plus. Il n’y a qu’à regarder la courbe des rendements…
La meilleure assurance-vie en 2017 sera donc celle qui sera tirer son épingle du jeu, en proposant un taux net d’impôt supérieur à celui de la concurrence. Quand on sait que tous les meilleurs contrats se tiennent dans un mouchoir de poche, il y a du travail à faire pour devenir la meilleure.
Qu’est-ce qui va changer au niveau de l’assurance-vie avec Macron ?
Si rien n’est sûr concernant les nouvelles dispositions, il est en revanche certain que la fiscalité des contrats ne sera pas figée.
Parmi les possibilités de changement, citons la volonté du gouvernement de vouloir privilégier le long terme. Ainsi, rompre son contrat d’assurance-vie avant 10 ans exposera sans doute l’épargnant qui le fera au versement d’une compensation financière, et donc à un rendement de son produit d’épargne bien moins important.
Même chose pour ceux qui vont choisir de verser de l’argent régulièrement. Nul doute que cet apport constant de liquidité sera pris en compte pour la nouvelle fiscalité des contrats d’assurance vie.
Notre conseil : faire fi de la nouvelle fiscalité, et continuer à investir sur des fonds euros, même moins rentables, ils ne sont pas risqués.
Placer son argent à l’étranger : la fin du secret bancaire
Les placements en Suisse, ou dans les pays frontaliers permettaient jusqu’à maintenant d’optimiser fiscalement les rendements de l’épargne. Le placement d’argent en Suisse sans risque, en ce qui concerne la fiscalité dans son pays d’origine, c’est terminé. On entend par là, que pour celui qui pensait pouvoir profiter d’une mauvaise collaboration entre les états, c’est un temps révolu.
L’échange d’information entre les états
Avec la fin annoncée du secret bancaire, la donne risque d’être différente, même si placer son argent à l’étranger pourra toujours être une bonne source de rentabilité, et une alternative aux placements en France.
A LIRE AUSSI : où investir ?
Placements en Suisse : quel placement pour 2018 ?
Avant de s’intéresser au meilleur placement financier en Suisse, il est bon de développer le secret bancaire et d’expliquer pourquoi celui-ci est voué à disparaître. Jusqu’à présent, les informations financières circulant entre les pays et la Suisse n’étaient pas échangées automatiquement. Les verrous tombent les uns après les autres, et même celui avec les USA vient de céder.
Concrètement, il n’est plus nécessaire de passer par la voie juridique pour obtenir des informations sur un compte en Suisse. Cette constante doit être intégrée avant de ce décider pour des placements à l’étranger.
A la recherche d’une banque en Suisse ?
Pourquoi en placement en Suisse n’est pas réservé à M. Tout le monde :
- A moins de disposer d’une grosse somme, les placements sûrs sont souvent peu rentables,
- Le taux de base des comptes épargne est plus bas que celui constaté en France.
- Prime de fidélité accordée aux clients qui laissent leur argent travailler le plus longtemps possible.
Le secret bancaire en Belgique
Même nos acteurs qui partent à l’étranger devront rendre des comptes à l’administration fiscale française s’ils restent citoyens français.
Mais l’inverse est aussi vrai. Ainsi, un citoyen belge ne peut échapper au fisc de son pays depuis que l’administration des impôts en Belgique a été autorisée par la loi à consulter les comptes des administrés en cas de litige.
Investir au Luxembourg : savoir l’essentiel
Le Luxembourg reste encore le dernier grand pays européen à ne pas se plier à la règle de l’échange systématique d’informations, au moins en ce qui concerne ses résidents. Le secret bancaire à donc encore un peu de sursis au grand duché.
On peut toutefois déplorer qu’un tel comportement n’aide pas à lutter contre la fraude. La préservation du secret bancaire semble rester une exigence à Luxembourg. Jusqu’à quand ?
Article à lire pour compléter son information : état des lieux des placements en Suisse et en Belgique
L’immobilier : le bon plan de cette année ?
La baisse des taux d’intérêts, qui devraient encore continuer un peu, a contribué à relancer un marché de l’immobilier moribond.
Source : la parisien
Si on combine à cela la baisse du prix au mètre carré dans les principales grandes villes de l’hexagone, l’investissement immobilier a le vent en poupe. Il n’est d’ailleurs pas nécessaire de posséder une grosse somme pour investir dans un bien.
A LIRE : la meilleure ville où acheter.
Il fallait y penser : acheter une place de parking
L’achat d’une place de parking présente ainsi un des meilleurs rapports apport / rentabilité du marché. Toutefois, avant de considérer l’immobilier comme un des meilleurs investissements, il serait bon de connaître les prévisions pour les taxations immobilières.
La rentabilité d’un investissement combinant deux facteurs :
- Taux de rendement
- Et fiscalité.
Taxation des plus-values immobilières
Bonne nouvelle pour les loueurs de meublés qui ne sont pas professionnels : la loi Censi-Bouvard est prolongée. La réduction d’impôt est valable : 11 % jusqu’à 300 000 euros d’investissement.
D’une façon générale, l’imposition immobilière ne devrait pas trop bouger, l’impôt progressif sur les terrains à bâtir n’ayant pas été validé par le conseil constitutionnel.
La différence, notable, ne concerne que la mise en place d’une surtaxe pour les plus-values qui dépassent les 50 000 euros. Elle est progressive, et ne peut pas dépasser les 6 %. Les terrains à bâtir ne sont pas concernés par cette surtaxe.
CES ARiTCLES DEVRAIENT VOUS INTÉRESSER :
Le dispositif Pinel : va-t-il perdurer ?
La loi Pinel réserve encore de biens bonnes surprises, à qui sait prendre le temps de s’y pencher, et d’analyser ses avantages. Ce véritable soutien à l’immobilier locatif bénéficie de réductions d’impôts conséquentes, pouvant aller jusqu’à 18 % du prix d’acquisition.
Les changements (en attendant ceux de 2018)
Source : Guy Hoquet l’Immobilier
Mais cette réduction d’impôt, cela aurait été trop simple, a du mal à s’appliquer dans les grandes villes. En effet, le prix d’achat au m2 ne doit pas dépasser 5500 euros, ridicule à Paris par exemple, et le bien immobilier ne doit pas valoir plus de 300 000 euros.
La contrepartie : 9 ans c’est long
Bien sûr, il y a le revers de la médaille, celui qui fait hésiter les sociétés de gestion à investir dans un tel dispositif. Pour ceux qui voudraient investir dans l’immobilier et louer leur appartement en profitant des réductions fiscales, il faut savoir que le propriétaire devra s’engager à louer son appartement ou sa maison à un prix inférieur de 20 % de celui du marché, et cela le temps des 9 années d’économies d’impôts.
A chacun de prendre sa calculette, et de voir si le compte est bon. Pas sur que les investisseurs se bousculent pour profiter de ce dispositif, pas vraiment incitatif si l’on met tout bout à bout.
Faut-il continuer à acheter des pièces d’or et des lingots ?
Les prévisions du cours de l’or ne se lisent pas dans une boule de cristal. Mais le cours de l’or est mis en perspective par les professionnels du secteur, qui y voient une bonne façon de faire des profits avec le métal précieux.
Depuis quelques années déjà, l’or est une valeur refuge qui ne cesse de se démentir. Moralité, là où l’épargnant moyen hésite entre le livret A et la bourse, l’investisseur, lui, ne se le fait pas dire deux fois : les matières premières, les métaux précieux, et l’or en particulier. Les plus optimistes annoncent un prix de 2000 dollars l’once.
Qui dit mieux ? Rappelons que son cours le plus haut, il y a 3 ans de cela, atteignait déjà les sommets, avec une once à 1900 dollars. Certains, prudents, avaient alors affirmé que l’or ne dépasserait jamais cette somme. Les prévisions disent le contraire, mais peut-être se trompent-elles.
Le cours de l’or va-t-il monter ou descendre ?
C’est la conjoncture qui laisse à penser que l’or va continuer à grimper pour atteindre les cimes. Encore une fois, ce sont les pays émergeants qui vont faire la pluie et le beau temps avec le métal précieux, même si les états vont aller chercher des ressources supplémentaires en taxant encore plus les importations d’or (comme cela va être le cas de l’Inde).
Là où on parle de crise et de récession en Europe, le Brésil, la Turquie, l’Inde et la Chine consomment toujours de plus en plus d’or, largement de quoi maintenir le cours à un haut niveau, voire de continuer à le faire grimper.
A chacun, encore une fois, de se faire son opinion sur l’or. Toutefois, une chose est certaine : le métal jaune est une valeur refuge, depuis plusieurs générations déjà, et les états n’en font pas de colossales réserves pour s’amuser. Comme tous les placements sur les métaux, il existe un risque à investir dans l’or, le consommateur doit être averti avant d’y risquer ses économies. Mais là encore, les possibilités de gins sont importantes.
Nos conseils pour bien investir
Les meilleurs placements vont combiner les ingrédients de notre recette miracle : un socle solide, fait des valeurs d’un bon père de famille, livret A et PEL en tête, auxquels viendra s’ajouter une assurance vie en fonds euros.
A cette pierre angulaire de son capital (80 %), on ajoutera 20 % un peu plus spéculatif. L’or, mais aussi certains investissements à l’étranger peuvent représenter le petit coup de folie sensé faire décoller son épargne. Pour les plus fortunés, l’investissement immobilier reste possible, dans de bonnes conditions, à condition de savoir où l’on va.
Ce sont les résultats de l’année en cours qui permettent de dresser un premier état des lieux. C’est en effet la situation actuelle qui va orienter les tendances futures. Investir en 2017 reste risqué, quoi que l’on puisse en penser.